Jour 12 Whitsundays
Ce matin réveil 6h00 (ce n’est pas des vacances…) pour être à l’heure à l’entrée du camping. Un minibus doit venir nous prendre à 7h05 pour aller au bateau. Un minibus, un deuxième, non toujours pas le bon ! Ouf le troisième est pour nous ! Nous sommes à l’heure pour nous enregistrer. Ce matin la météo n’est pas avec nous ! Le ciel est gris et surtout les nuages sont très bas… Moins de 100 mètres au dessus du niveau de la mer. Quelques rayons de soleil nous donnent un peu d’espoir.
Nous embarquons en direction d’Hamilton Island. Nous arrivons dans le port, plutôt animé et parcouru par de petites voitures électriques qui semblent être le moyen de locomotion privilégié sur l’ile. Nous prenons un minibus qui nous fait faire le tour de l’ile. Celle-ci est couverte de végétation tropicale et d’hôtels plutôt luxueux. En revenant à la marina, nous apprenons que cette semaine s’y déroule la « Audi Hamilton Race » Une des courses de bateaux la plus disputée de l’hémisphère sud. Nous reprenons le bateau vers midi et prenons le repas à bord pendant le trajet vers Whitehaven Beach. Soudain, vers l’horizon, quelque chose attire le regard. Une baleine ! Nous la voyons sortir de l’eau et se laisser retomber dans une gerbe d’éclaboussures. C’est un spectacle magnifique. Sylvain avait eu la chance d’en apercevoir une ce matin. Nous arrivons à proximité de la plage de Whitehaven. Le bateau stoppe et nous débarquons sur une barge afin de pouvoir aller nous poser sur le sable. Celui-ci est si fin que nous nous enfonçons au dessus de la cheville, on dirait du talc ou de la farine. Ce mélange de sable blanc et d’eau turquoise donne à ce lieu un caractère très particulier. Nous ne tardons pas à nous jeter à l’eau. Elle est si claire ! Nous passons un moment délicieux avant de reprendre à nouveau le bateau. Sur notre retour, nous faisons à nouveau étape à Hamilton Island et apercevons à nouveau deux ou trois baleines avant d’arriver en même temps que le coucher de soleil sur Airlie Beach. Notre retour vers le camping se fait dans la bonne humeur, en raison d’un minibus trop petit pour rentrer tout le monde et d’un chauffeur (ancien) un peu perdu.
Demain de nouveau un réveil à l’aube pour la plus grosse étape de notre trajet. Nous ne comptons pas arriver trop tard pour avoir le temps de fêter les 10 ans de Mathis.